Cuba

Las Terrazas

Au petit matin nous avons pris la route via Las Terrazas et ses collines verdoyantes, un endroit en pleine expansion pour l'écotourisme, alors que la plupart des gens (et des bus) se rendent à Soroa.

Scènes de route (des HLM à Cuba??!!):

 

Prendre l'autoroute fut une expérience insolite: sur la 3 voies, nous n'avons rencontrés quasi aucune voiture, mais... des vaches, chiens, chevaux et cavaliers, charrettes même à contresens, tracteurs, vélos, camions arrêtés pour décharger ses passagers, piétons donc, et même un véhicule faisant marche arrière.

Ah j'oubliais: des vendeurs de légumes, cacahuètes et... billets de loterie!!

L'autoroute est limitée à 100 km/h.... Mais ce qui me semblait le plus insolite c'était : pourquoi une 3 voies??

 

Tantôt il y avait un terre plein et parfois les 6 voies étaient juste côte à côte...

Aussi lorsque notre GPS nous a dit de tourner à gauche, ben nous avons traversé toutes les voies et avons vraiment bifurqué à gauche!!

 

A court de sous-vêtements et constamment en déplacement, nous avons réinventé le sèche-linge...

 

Un peu compliqué pour emmener des auto-stoppeurs, assez surpris par notre installation...

 

 

Nous avons choisi de dormi à l'hôtel Moka, car en pleine nature, afin de pouvoir visiter les environs à pieds.

 

En arrivant dans le village on est assez surpris par une barre d'immeuble qui ne cadre pas du tout dans le décor.

 

Cependant l'hôtel se trouve en haut d'une colline, en pleine forêt, un arbre traverse même la réception!

Nous partons à pieds directement après le check-in et entamons une rando de 7 km à l'aide d'un petit bout de carte sur un dépliant, le but étant d'arriver en haut d'un belvédère afin de tenter d'y observer des oiseaux, très nombreux dans la région.

En arrivant au village, un ranch, des étangs, une tyrolienne, des panneaux les signalant.

Néanmoins pas un écriteau, pas une flèche, pas un semblant de départ de chemin ne semble indiquer le début de notre boucle. Pas une brèche dans la forêt, rien, nada...

Nous marchons le long de la route goudronnée aux environs de midi, espérant nous faufiler entre 2 arbres... la chaleur est accablante ...

Puis rencontrons un jeune ado auquel nous demandons notre route, malheureusement il est sourd muet.

Inconscients touristes que nous sommes, nous n'avons même pas assez d'eau avec nous et je frôle la syncope.

Et puis soudain dans un virage un étroit sentier nous invite à l'exploration. Nous marchons péniblement jusqu'en haut du belvédère, toujours sans indication, juste à l'aveuglette. Je suis au bout du rouleau....Pas un oiseau en vue... Ils ne sont pas fous!

En redescendant nous faisons un arrêt au ranch et commandons des boissons fraîches et des sandwichs.

Le personnel est antipathique au possible, tant pis!

Requinquée, j'insiste pour continuer, ai très envie de voir les ruines des anciennes haciendas de planteurs de cafés... français.

Mais impossible à trouver. Les rares personnes à qui nous avons  demandé notre chemin nous ont dit qu'il fallait s'y rendre avec un guide.

Dépités, nous sommes rentrés à l'hôtel, avons attrapé nos maillots de bains et nous sommes rendus (en voiture) aux baños de San Juan.

La route de 4 km qui y mène est chaotique, étroite, semée d'ornières. Cependant à l'arrivée, quel petit paradis. A l'instant même ou Steph me dit "je boirais bien un jus de coco", nous apercevons 2 gamins sur le côté vendant des noix de coco fraîches! Quelle aubaine :-)

Un gardien de parking nous indique une place ombragée pour "notre" MG et nous continuons à pieds, non sans avoir distribués les restes de nos sandwichs au chiens errants que l'on trouve partout à Cuba (voir anecdotes)

Nous sommes heureux de constater qu'il y a ici très peu de touristes mais pas mal de Cubains, en famille, avec le pique-nique. Nous observons discrètement un groupe près de nous, les hommes faisant les pitres, arrosant les femmes, jetant les enfants à l'eau, mais nous sommes hilares et vite repérés. Ce qui n'est pas pour leur déplaire, ils en rajoutent pour nous faire rire. Lorsque nous quittons les lieux, tous nous sifflent joyeusement en nous faisant des grands signes de la main.

Nous rentrons à l'hôtel, achetons une carte internet de 30 mn à la réception et tentons de nous connecter au bar, devant un mojito bien mérité. Stéphane parvient à envoyer quelques WhatsApp, même si ça rame, avec son iPhone, tandis que mon Samsung ne trouve même pas la wifi. Je ne pensais pas que ça puisse m'énerver à ce point, je suis terriblement frustrée de ne pouvoir partager quelques photos avec mes proches...

 

Au restaurant, un groupe de musicos met l'ambiance et me rend le sourire alors que nous dînons en échangeant quelques mots avec des Suisses de la table d'à côté.

Demain nous prenons la route via le littoral, playa Larga, la baie des cochons et la péninsule de Zapata.